25 Nov Résolution 1325 : Appel à l’action face aux violences faites aux femmes dans les conflits
En ce 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, nous faisons face à un contexte mondial marqué par les guerres et les violations des droits humains, dans une impunité totale. Un contexte où les violences faites aux femmes demeurent l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde. Un contexte où il est crucial de rappeler aux gouvernements, en particulier à ceux des pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, leur responsabilité et leur engagement, notamment pour l’application de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (UNSCR 1325), adoptée le 31 octobre 2000 à l’unanimité. Une date qui demeure cruciale dans la lutte mondiale pour les droits des femmes.
Cette résolution historique reconnait le lien entre les conflits armés et les violations des droits des femmes, appelant à l’intégration des questions de genre dans les efforts de maintien de la paix, la prévention des conflits, la résolution des conflits et la reconstruction post-conflit. Elle vise à accroître la participation des femmes dans ces processus et à renforcer la protection des femmes et des filles en période de conflit.
Cependant, cette année, l’application de la résolution 1325 résonne comme une promesse non tenue dans le contexte tragique de la situation en Palestine et au Soudan.
Le génocide à Gaza et les événements dévastateurs Cisjordanie perpétrés par l’armée israélienne, ainsi que les violences continues au Soudan, notamment l’utilisation du viol comme arme de guerre, témoignent de la violation flagrante de cette résolution fondamentale. Les femmes palestiniennes et soudanaises, tout comme leurs compatriotes, font face à des réalités déchirantes, allant des bombardements aux déplacements forcés, en passant par les viols, les agressions, les humiliations, et l’absence d’accès aux soins et à l’eau. Tout ceci se produit dans un silence complice des pays occidentaux et des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU face à la souffrance du peuple palestinien et soudanais, démontrant un manque de volonté d’appliquer universellement la résolution 1325. Ce silence équivaut à celui qui a couvert des décennies de mépris et de violations continues du droit international par les dirigeants israéliens.
Dans ce contexte, la résolution 1325 semble être bafouée, son application marquée par une incohérence évidente. Un appel pressant est lancé aux dirigeants occidentaux et aux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU pour mettre fin à ce silence complice et à l’impunité en imposant : un cessez-le-feu total, le respect du droit international par Israël, la fin immédiate du siège de Gaza, la prévention des violences en Cisjordanie, la garantie de la protection et du soutien humanitaire urgent en Palestine et au Soudan, et la poursuite des auteurs de violations des droits humains.
Ainsi, en ce 25 novembre, rappelons que les principes énoncés dans la résolution 1325 ne doivent pas rester de simples mots sur le papier, mais plutôt constituer le fondement d’une action internationale cohérente, visant à protéger toutes les femmes victimes des conflits qui souffrent dans le silence.
Que ce soit en Palestine, au Soudan, ou dans toute autre région du monde, chaque pays mérite une application universelle des droits humains et une justice équitable.
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